Retour sur la soirée fibrome

Cette soirée a rassemblé une centaine de patientes et professionnels autour de thématiques essentielles pour mieux comprendre et prendre en charge cette pathologie.

25% des femmes à 30 ans et plus de 50 % à 50 ans sont touchées par un fibrome. Il s’agit de la 1ere cause d’ablation de l’utérus en France. Cette option n’est plus une fatalité.

Voici un aperçu des interventions marquantes :

• Le Pr. Nathalie Massin, gynécologue médicale et cheffe de l’unité clinique d’Assistance médicale à la procréation de l’Hôpital Américain de Paris, a expliqué comment optimiser les chances de conception malgré les fibromes en fonction du type, du nombre de fibromes, de l 'age et du choix de la patiente .
• Le Dr. Vanessa Kahn, gynécologue-obstétricienne à l’Hôpital Américain de Paris, a discuté de l'impact des perturbateurs endocriniens sur les fibromes et la fertilité.
• Le Pr. Patrick Rozenberg, obstétricien et chef du Pôle Femmes-Enfants, est revenu sur la prise en charge de la grossesse et de l’accouchement en cas de fibromes ou d'antécédents de myomectomies. Ces grossesses plus à risques doivent idéalement être suivies dans des structures spécialisées type 4 maternelle.
• Le Dr. Etienne Vincens, chirurgien gynécologue et chef de l’unité de Chirurgie gynécologique, le Dr. Antoine Hakime, radiologue interventionnel et chef de l’unité de Radiologie interventionnelle et le Dr. Vanessa Kahn, gynécologue-obstétricienne à l’Hôpital Américain de Paris ont échangé sur les techniques mini-invasives et les bonnes indications de prise en charge incluant des thérapeutiques innovantes : cœlioscopie robot-assistée, embolisation et aussi radiofréquence et ultrasons focalisés.

Ils ont pu préciser que l'hystérectomie ne doit pas être la seule option proposée aux patientes souffrant de fibromes, quand bien même celles-ci n'auraient pas de projet de conception. Le respect du choix de la patiente et des réunions de concertation pluridisciplinaire dans les cas complexes permettent une optimisation de la prise en charge. 

Angèle MBARGA , présidente de l'association Fibrome info France a souligné l 'importance de hierarchiser en stade de gravité la maladie fibromateuse dont l'evolution est imprevisible , a risques de traitements multiples et de récidives ,et permettra d'orienter vers une surveillance et un traitement adequat.