la chirurgie urologique en endométriose

Parmi ces organes se trouve l’appareil urinaire, qui se compose des reins, la vessie et des uretères qui permettent l’écoulement des urines vers la vessie. Dans les cas d’atteintes urinaire de l’endométriose, il peut être décidé en réunion de concertation pluridisciplinaire d’un geste chirurgicale

L’endométriose est une maladie gynécologique dans laquelle l’endomètre colonise d’autres organes de voisinage.

Prise en charge des atteintes vésicales

L’urologue peut être amener dans le bilan pré opératoire à pratiquer une fibroscopie, cet examen sous anesthésie locale permet de voir l’intérieure de la vessie. Si un nodule a été décrit lors de l’imagerie, cela permet d’évaluer l’envahissement de celui-ci dans la vessie mais aussi la distance de celui-ci par rapport au méat urinaire (orifices par lequel s’écoule les urines dans la vessie).

L’ablation du nodule se fait lors d’un procédure mini invasive (coelioscopique plus ou moins robot assistée). Il est nécessaire de d’ouvrir la vessie afin d’emporter tout le nodule. La vessie sera suturée par du fils résorbable. Un test d’étanchéité pendant la période per opératoire est réalisé ce qui permet d'être sûr que la vessie est bien fermée. On laisse une sonde vésicale entre 5 à 7 jours pour permettre à la vessie de bien cicatriser. L’exérèse du nodule de la vessie permet bien souvent d’améliorer les symptômes urinaires décrite par la patiente avant l’intervention.

Prise en charge des atteintes de l’uretère

Les lésions d’endométriose peuvent entrainer une compression de l’uretère qui empêche l’écoulement des urines du rein vers la vessie. Cela se traduit à l’imagerie par une dilatation des cavités rénales. On peut dériver les urines dans un premier temps par une sonde double JJ. Il s’agit d’un tuyau silicone de 2 à 3 mm de diamètre qui passe dans les uretères, canaux qui vont du rein à la vessie, les extrémités font une boucle pour assurer le maintien de la sonde entre le rein et la vessie. La sonde double ou sonde JJ est placée sous anesthésie générale ou sous rachi anesthésie (piqure dans la dos) grâce à une mini camera par les voies naturelles. Cela permet de protéger le rein et de soulager les douleurs liées à l’obstruction.

Parfois l’envahissement de la jonction uretèro-vésicale par l’endométriose ne permet pas de traitement conservateur et ainsi de conserver l’uretère car celui-ci est complètement envahi et doit être retirer. Afin de permettre l’écoulement des urines produit par le rein, il sera réalisé une réimplantation urétro-vésicale, cela consiste à recoudre d’uretère sain à la vessie dans sa portion haut. Une sonde JJ est mis dans le même temps opératoire afin d’aider à la cicatrisation, celle-ci sera retirée environ 6 à 8 semaines après l’intervention sous anesthésie locale.

Prise en charge des atteintes du rein

Dans de rare cas lorsque la compression urétérale est passée inaperçue cela peut avoir endommager le rein. L’examen qui permet d’objectiver le fonctionnement du rein est appelé une scintigraphie rénale, on peut être amener à le prescrire en complément lorsqu’il existe un doute sur la viabilité du rein. Si celui-ci n’est plus fonctionnel et est responsable de douleur ou d’infections, on peut être amener à réaliser une néphrectomie. La néphrectomie est l’ablation du rein, elle peut être effectué en même temps que la chirurgie de l’endométriose ou en différée

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2025-09-8T16:57:48